La prise en compte de la sécurité routière dans l’infrastructure routière

Tout le réseau routier national fait l’objet d’une procédure d’intégration permanente de la sécurité routière, depuis la conception jusqu’à l’exploitation au quotidien. Cette procédure s’articule en 3 étapes :

  • Le contrôle de sécurité des projets routiers (CSPR) : avant mise en service, les projets sont audités selon une grille de critères de sécurité routière par une personne extérieure afin d’apporter une vision d’oeil neuf.
  • La démarche de sécurité des usagers sur les routes existantes (SURE) : basée sur l’étude de l’accidentologie, elle vise à identifier les secteurs du réseau sur lesquels concentrer des aménagements visant à réduire l’insécurité routière liée à l’infrastructure. Elle est remise à jour tous les 3 ans.
  • L’inspection de sécurité routière des itinéraires (ISRI) : elle consiste à faire parcourir un itinéraire par un agent spécialement formé, mais ne connaissant pas ce réseau, pour qu’il apporte un point de vue d’usager sur la perception du réseau. Cet apport s’avère utile pour le gestionnaire, car il contribue à mettre en évidence des aspects qui peuvent être gommés par une trop grande habitude d’un réseau. Ces inspections, renouvelées tous les 3 ans, se traduisent par des actions correctives sur le terrain.Contrairement à la démarche SURE, il s’agit de traiter de manière la plus préventive possible un itinéraire dans son ensemble sans prendre en compte l’accidentologie constatée.

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